Un destin pour trois femmes...


Dernier roman - La Femme au miroir - que j'ai lu et qui m'a complètement passionné, d'un auteur que j'adore et dont j'ai lu plusieurs ouvrages - Éric-Emmanuel Schmitt - livre dont je viens ici vous parler et bien entendu vous conseiller !


Alors, qui es-tu Éric-Emmanuel Schmitt ?


M. Schmitt est un dramaturge, nouvelliste, romancier et réalisateur français. La philosophie lui a très tôt ouvert l'esprit et transformé son regard sur le monde.

C'est cette philosophie de la vie qu'il a découverte qu'il met en scène dans ses nombreux ouvrages dont celui-ci : La Femme au miroir

L'écriture pour lui est un art libérateur, naturel, un outil indispensable pour la vie. Il a commencé très tôt cette activité comme il le dit lui-même :

« À seize ans, j'avais compris – ou décidé – que j'étais écrivain, et j'ai composé, mis en scène et joué mes premières pièces au lycée. »

Il signe de nombreux ouvrages dont certains que j'ai dévorés parce qu'adorés et que je vous conseille aussi comme :

Oscar et la dame rose, roman épistolaire que je lis à mes collégiens et qu'ils adorent (c'est si rare que c'est à signaler quand même)...

Ici, on parle de christianisme (2002)...

... ou L'Enfant de Noé...

... là, de judaïsme (2004)...

... ou Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.

... et là, d'islam (2001) !

Ces trois livres qui m'ont tiré des larmes font partie du Cycle de l'invisible comprenant également Milarepa (1997) que je n'ai pas encore lu.

Premier volume du Cycle parlant de philosophie tibétaine !


Le roman La Femme au miroir... Histoire et critique.


L'histoire :

C'est le récit de trois destins de femmes qui est proposé dans ce roman : ceux d'Anne, Hanna et Anny Lee.

Elles sont a priori bien différentes : Anne vit à Bruges à l'époque de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de la "belle époque" et Anny Lee à Los Angeles de nos jours. 

Mais au fil des pages, des points communs émergent et leur apparente différence s'efface peu à peu. 


Mon avis :

Le récit, d'abord, est fluide et le style travaillé sans être pompeux. 

Les portraits brossés donnent envie de poursuivre notre découverte des trois femmes, d'autant que les touches biographiques sont égrenées au fil des pages, nous invitant sans grande difficulté à découvrir la suite.

La portée philosophique, s'il en est une dans ce roman, est assez simple mais efficace : le bonheur ne se trouve pas réellement dans ce qu'on peut posséder mais dans ce qu'on possède déjà en soi.

Ce que j'ai aimé, c'est le mélange des époques. Chacun des trois récits nous emmène dans un univers historique à découvrir ou redécouvrir : celle où la religion imposait des règles et des dogmes que l'Inquisition s'efforçait de faire respecter, celle où la psychanalyse prenait vie pour "guérir" les maux de l'esprit et celle où le matérialisme et la recherche de la jouissance immédiate par n'importe quel moyen font des ravages.

A travers les trois portraits, c'est un même destin qui nous est donné à lire. Ces trois femmes se sentent différentes, sont l'objet de tous les regards et discussions, sont prisonnières des mêmes travers d'époque et de société. 

J'ai littéralement dévoré ce bouquin de 450 pages (chez Albin Michel)  où les trois histoires chapitrées sont à lire en alternance pour mieux nous donner à voir les points communs qui ne cessent de s'accumuler.


Je ne peux que vous le conseiller, vraiment !

Nico.

3 commentaires:

  1. Peut-être une lecture pour les vacances en Août.
    Déjà, je me dois de finir le livre en cours.

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  2. EE Schmitt est un auteur que j'ai longtemps boudé, mais une fois que j'ai eût daigné m'y intéresser, bah j'ai été plus que conquise. J'ai d'ailleurs prévu de lire un de ses romans prochainement !

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  3. La femme au miroir... cela m’intéresserait de le lire.

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